Constantin Macherel

CONSTANTIN MACHEREL

Constantin Macherel, né en 1991, commence l’étude de son instrument vers l’âge de six ans. Il intègre rapidement le Conservatoire de Lausanne, tout d’abord dans la classe de violoncelle de Marc Järmann, puis Susan Rybicki-Varga et obtient son Bachelor in Arts en 2012.

Dès lors, Il étudie avec Ivan Monighetti à la Musik Akademie Basel où il obtient le Master Performance en juin 2014. Ces deux ans d’étude avec ce grand maître marqueront profondément sa vision de la musique. Il accomplit son Master spécialisé soliste en juin 2016 dans la classe du réputé violoncelliste et pédagogue, Raphael Wallfisch à la « Zürcher Hochschule der Künste ».

Il se perfectionne également avec Natalia Gutman, David Geringas, Karina Georgian, Giovanni Sollima.

Constantin Macherel gagne plusieurs 1er prix aux finales du « Concours des Jeunesses Musicales Suisses », ainsi que le prix SUISA.
En Novembre 2012, remporte le 1er prix du « Schweizer Solisten-Vorspiel » pour son interprétation du concerto de R. Schumann pour violoncelle avec l’Aargauer Symphonie Orchester (ASO). En 2013, il gagne le prestigieux prix de la « Fondation Leenaards » pour les jeunes artistes.

Ses activités musicales sont notamment soutenues par les fondations : Fritz Gerber Stiftung, Schenk für junge Solisten, Nicati-de Luze, Irène Denéréaz, Casino Barrière de Montreux et plusieurs mécènes.
Constantin s’est produit en soliste, en musique de chambre en Suisse, France, Allemagne, Italie, Autriche, Hollande, Angleterre,Tchéquie.

Il joue dans des cadres tels que Cully Classique, Ensemble en Scène, Apeldoorn chamber music festival, Musique et Prodige, le Week-end musical de Pully, Festival Tibor Varga, Celloclassics, Concerts classiques Morges etc.
Il partage la scène avec des musiciens renommés tels que Cédric Pescia, Gérard Wyss, Martijn Willers, Nurit Stark, Ilan Gronich, François Benda, Caroline Melzer, Hans Egidi. Il joue également depuis plusieurs années avec le pianiste Guillaume Hersperger notamment dans des évènements originaux et atypiques.

Constantin a la chance de jouer un instrument historique anglais de Joseph Hill datant de 1770- 1780.

Outre son activité d’interprète, il est également passionné par la composition et écrit ses premières pièces en 2005. Depuis, il étudie ce domaine avec des compositeurs tels que William Blank, Georg Friedrich Haas et Caspar Johannes Walter. Il écrit des pièces tout autant, pour instrument solo, duo, que quatuor ou ensemble orchestral.
Ses pièces ont été exécutées en concert à plusieurs reprises.


Le Nocturne 

Le Nocturne pour harpe solo est tout d’abord une pièce dédiée et écrite pour Tjasha Gafner. En ce sens, il m’a tout de suite paru très important d’écrire quelque chose qui puisse avoir un rapport avec le jeu de Tjasha, processus qui se fait très intuitivement et par l’imprégnation des caractéristiques de son jeu.

Le répertoire de la harpe m’étant relativement éloigné, je me suis demandé comment mon style d’écriture pourrait se révéler dans cet instrument, chose qui n’était pas gagnée d’avance, loin de là.
Je me suis d’abord longuement questionné sans écrire une seul note. La harpe est, après l’avoir découvert, un instrument au riche potentiel à tout niveau. Je me suis naturellement intéressé à ses qualités percussives, résonnantes et profondes, aux infinités de couleurs possibles, en passant par ses timbres granitiques, cristallins, aériens (et bien d’autres).

Le nocturne à la caractéristique d’être écrit sans barre de mesure (senza tempo) d’où l’impression d’un temps suspendu. La pièce s’immerge lentement dans les sonorités diverses et contrastées de la harpe, les matériaux sonores se métamorphosant, ceci un peu à la manière d’un regard se perdant dans l’immensité dense et terrifiante de la nuit, d’où le titre.